Mardi 19 avril 2016 de 09h00 à 12h00

La « météorologie de l’espace » est devenue un axe de développement à l’ordre du jour.
Les principaux effets des variations de cette météo sur les systèmes embarqués aéronautiques sont : perturbations fonctionnelles des systèmes numériques et analogiques,  pertes de communication radio, perturbations de signaux GPS...

Cette météo consiste à étudier l’environnement spatial (ceintures de radiations, ionosphère, haute atmosphère), il est fluctuant sous l’influence de l’activité solaire ; c’est une contrainte de dimensionnement majeure des systèmes spatiaux. Et avec l’évolution des technologies, cela  peut aussi affecter les systèmes aéronautiques.

L’entretien présentera une vision globale de la météo spatiale et des problèmes associés sur les systèmes embarqués.

Robert ECOFFET, CNES

Mardi 19 avril 2016 de 14h00 à 17h00

Le spatial français a développé une expertise unique dans les systèmes d’observation de la Terre. Ce savoir-faire, couvrant observation optique, radar et infrarouge, a permis de développer des applications opérationnelles dans de nombreux domaines (cartographie, surveillance, recherches, détection de changements,…).

L’aéronautique peut en être un utilisateur, voire un acteur. L’exposé abordera l’ensemble de ces technologies, les usages opérationnels et potentiels pour l’aéronautique, ainsi que les perspectives offertes par le développement des drones et l’hybridation des différentes sources de données.

Philippe KUBIK, CNES

Jean-Pierre MADIER, Magellium

Mercredi 20 avril 2016 de 09h00 à 12h00

Cospas-Sarsat exploite le réseau mondial capable de diffuser automatiquement des alertes de détresse et de l’information utilisées pour la recherche et le sauvetage.  Plus de 35 000 victimes d’accidents et d’incidents en zones isolées ont été secourues depuis 30 ans, grâce à la coopération de plus de 40 pays qui participent au programme international Cospas-Sarsat.

Cospas-Sarsat modernise actuellement son système satellitaire en déployant une nouvelle constellation et en installant des récepteurs de recherche et sauvetage sur de nouveaux satellites GPS, Glonass et Galileo.
Ce système permettra de détecter les alertes beaucoup plus rapidement et de localiser celles-ci plus précisément.

Grâce à ce nouveau segment spatial, il devient également possible de localiser précisément des balises en mouvement. La prochaine génération de balises permettra leurs déclenchements automatiquement en fonction de paramètres de vols anormaux : inclinaison excessive de l'avion, descente trop rapide, perte de puissance moteur… Des évolutions sont en cours d’évaluations, par exemple depuis le crash du MH370 de Malaysia, il a été recommandé de pouvoir déclencher des balises de détresse à distance.

Yoan GREGOIRE, CNES

Philippe PLANTIN DE HUGUES, BEA

Mercredi 20 avril 2016 de 13h30 à 16h30

Les systèmes de navigation par satellite voient leur utilisation se diffuser à un rythme accéléré dans les différents secteurs de l'économie depuis 10 ans.

Quatre constellations (GPS, Glonass, Galileo et Beidou) seront en compétition en 2020, et de nombreux systèmes d'augmentation régionaux (EGNOS pour l'Europe) devront aussi décider quelles constellations renforcer localement. Cette situation d'abondance compétitive de systèmes de positionnement par satellites crée de nouveaux défis pour la communauté aéronautique, habituée à utiliser le seul GPS depuis de nombreuses années. La valorisation des investissements des Etats Européens dans EGNOS et Galileo nécessite donc une vraie prise en compte de ce nouveau contexte compétitif par les acteurs publics Européens.

Des solutions technologiques sont en cours de développement pour intégrer plusieurs systèmes de positionnement dans un seul récepteur, y compris les renforcements de nouvelle génération, mais des actions de nature réglementaire ou incitatives seront aussi probablement nécessaires pour assurer une large diffusion d'EGNOS et Galileo au sein de la communauté aéronautique européenne et mondiale.

Gaël SCOT, CNES

Benoît ROTURIER, DGAC-DSNA