Mardi 19 avril 2016 de 09h00 à 12h00 

Pour les pièces à haute valeur ajoutée, la simulation numérique industrielle des procédés est sur le point de franchir une nouvelle étape.

En effet, l’évolution considérable des moyens de calcul, des méthodes numériques et des techniques expérimentales permet aujourd’hui d’avoir accès à l’information locale au cœur de la matière et de la modéliser.

De nouvelles stratégies de modélisation commencent donc à apparaître. La physique, considérée dans les simulations à l’échelle macroscopique, se nourrit de simulations réalisées à l’échelle de la microstructure.

Marc BERNACKI, MINES ParisTech

(Entretien en anglais)

Mardi 19 avril 2016 de 14h00 à 17h00 

The aim of this project is to investigate anti-ice forming, anti-ice adhesion onto the surface of a polyurethane based polymer and ice inhibitor mixture.

The system will model the atomistic or nano-scale inhomogeneity effect on ice formation process.
Then, surface features such as micro-scale roughening could be added.

Finally, the outputs of these calculations could then be fed into a large finite-element and entity based computational fluid dynamics calculation (CFD) to investigate the macro scale effects of surface structure and flow on the ice-formation.


Michael DOYLE, BIOVIA - Dassault Systèmes

Mercredi 20 avril 2016 de 09h00 à 12h00

Les systèmes de défense ont permis de pousser depuis plusieurs années le concept de Systèmes de Systèmes ainsi que des standards d’Architecture d’Entreprise comme le DoDAF, MoDAF, TOGAF, NAF, UPDM.
L’accélération de l’innovation dans le domaine commercial ou grand public étend maintenant ce concept aux produits de produits (assemblage de produits existant fournissant de nouveaux services en plus des services existants propres à chaque produits), à l’Internet des objets (objets connectés coopérants pour fournir des services) mais aussi sur des environnements plus complexes et hétérogènes comme les villes.

L’intervention illustrera sur le thème de la ville le passage de la conception de systèmes à la conception de système de systèmes.

Différents sujets seront abordés :

• • Qui sont les parties prenantes ? Quel rôle jouent les ingénieurs, les utilisateurs finaux ?
• • Quel est l’apport de l’Ingénierie système ? Quelles sont les enjeux liés à sa diffusion et son appropriation ?
• • Les méthodes de conception d’aujourd’hui sont-elles les méthodes de conception de demain ? L’expérience joue-t-elle un rôle prédominant ?
• • Les outils d’Ingénierie système d’aujourd’hui sont-ils les outils d’Ingénierie système de demain ?
  
  

Gauthier FANMUY, Dassault Systèmes

Mercredi 20 avril 2016 de 13h30 à 16h30 

Le développement d’un ensemble propulsif repose fortement sur la simulation numérique, de l’avant projet à la certification. Cette dernière se trouve challengée de manière continue par l’évolution des exigences du marché.
Celles-ci s’avèrent complexes, du fait de la complexité du produit, dans sa constitution et son comportement.

D’une part, celui-ci est fait de plusieurs milliers de pièces. Ainsi la maquette numérique agrège des milliers de formes de pièces, déjà parfois individuellement complexes.

D’autre part, les comportements individuels des pièces se combinent en un comportement d’ensemble. Celui-ci peut déjà être complexe pour une unique physique, et à cela s’ajoute des couplages entre les différentes physiques (par exemple interdépendance entre la déformation des pièces, l’écoulement qui les traverse, et la thermique de part et d’autre).

Voici quelques questions qui pourront être débattues :

• Quelles approches d’abstraction pour gérer la complexité ? Quels besoins vis-à-vis de l’infrastructure ?

• Quels liens avec le PLM ? Quelles voies de démocratisation du couplage multi-physique ? Comment supporter efficacement toutes les phases projets, aux préoccupations différentes ?

Arnaud QUENARDEL, Safran Snecma